Le débrief de l'ASEF du 3 mars 2017

  • La page 3 de La Provence du 28 février 2017

Bonjour à tous,

Cette semaine, l’ASEF à fait la Une de La Provence pour présenter l’appareil EOS dont vient de s’équiper la Clinique de l’Etoile d’Aix-en-Provence. Car pour nous, la démarche santé-environnement passe aussi par la pratique médicale ! Et n’oubliez pas pour ceux qui sont dans le secteur, rendez-vous ce soir pour l’inauguration de l’appareil. Et sinon, du côté de l’actu santé-environnement, quoi de neuf ?

10 fruits et légumes par jour : le secret d’une bonne santé !

D’abord, une actu qui va faire frémir ceux pour qui manger 5 fruits et légumes par jour semble difficile… Une analyse publiée dans l’International Journal of Epidemiology[1] a démontré qu’une consommation de dix portions équivalentes à 800 grammes permettrait d’éviter 8 millions de décès prématurés dans le monde. Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs de l’Imperial College de Londres ont analysé les données de près de 2 millions individus. Les résultats ont montré qu’une personne consommant 200 grammes de fruits et légumes par jour avait 16% de risque en moins de développer une maladie cardiovasculaire, comparé à une personne qui n’en mange pas du tout. En augmentant sa consommation jusqu’à 800 grammes, le danger diminuerait de 28 % ! Mais une telle alimentation permettrait également de limiter l’apparition d’autre maladies, tels que les cancers. « Riches en fibres, vitamines, minéraux et antioxydants, les fruits et légumes jouent un rôle protecteur dans la prévention de maladies apparaissant à l’âge adulte, comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, l’obésité ou encore le diabète. Une alimentation riche en fruits et légumes « Bio » de préférence, associée à une activité physique est donc indispensable pour se maintenir en bonne santé. » explique le Dr Alain Collomb, Membre de l’ASEF.

[1] Fruit and vegetable intake and the risk of cardiovascular disease, total cancer and all-cause mortality–a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective studies; 22 février 2017; Dagfinn Aune, Edward Giovannucci, Paolo Boffetta, Lars T. Fadnes, NaNa Keum, Teresa Norat, Darren C. Greenwood, Elio Riboli, Lars J. Vatten, Serena Tonstad.

Microbiote intestinal et longévité : un duo gagnant

Et toujours du côté du rayon alimentation, de nouveaux éléments semblent éclairer notre microbiote ! Vous le savez surement, notre intestin est un acteur clé de notre santé puisqu’il est à l’origine de la majorité de nos défenses immunitaires. Depuis plusieurs années, les chercheurs étudient le rôle de notre microbiote intestinal dans l’apparition de certaines pathologies liées à l’âge. Une revue a récemment publié des résultats[2] qui laissent envisager de nouvelles perspectives thérapeutiques pour prévenir ou retarder certaines maladies, telles que le Parkinson ou l’Alzheimer. Et oui, plus nous vieillissons, plus notre système digestif se fragilise entrainant une diminution de la diversité des micro-organismes intestinaux. Vous l’aurez compris, le secret de la longévité se trouverait donc dans notre intestin. Les récentes études mènent à penser que des interventions sur le microbiote intestinal pourraient ainsi permettre de traiter certaines maladies liées à l’âge, notamment en modifiant génétiquement certains micro-organismes. Le Dr Ménat, porte-parole de l’ASEF rappelle « Même si ces résultats ne sont que les prémices d’une longue recherche, notre intestin et sa flore jouent certainement un rôle sur notre longévité ! ».

[2] Vaiserman AM et al. Gut microbiota: A player in aging and a target for anti-aging. Ageing Research Reviews 2017;35:36-45. 

A jeudi prochain et d’ici là portez-vous bien !

Ludivine, Directrice de l’ASEF
et Mathilde, Assistante en communication

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